La lecture d’œuvres littéraires met en relation un sujet (le lecteur) et un objet (une œuvre littéraire). Les motifs pour la pratiquer sont nombreux. Entre autres, parmi les plus usités : une quête de plaisir, l’étude imposée d’une œuvre – comme c’est le cas à l’école –, le désir du lecteur de découvrir son identité, voire de la construire. Ces trois motifs appellent des façons de lire fort différentes, mais pas nécessairement exclusives l’une de l’autre, et mènent à des expériences diverses de la littérature. Chacun de ces motifs met en jeu une figure singulière du lecteur d’œuvres littéraires : le liseur pour le lecteur en quête de plaisir, le lectant pour le lecteur scolaire, le lu pour le lecteur à la recherche de son identité1 (Goulet, 2001).
La lecture comme loisir : le plaisir de lire
La lecture d’œuvres littéraires comme loisir renvoie au sens étymologique du mot qui désigne le temps libre, un temps dont nous disposons à notre guise pour y faire ce qui nous plaît. En grec, le mot désignant ce temps libre est skholè, qui a donné en français le mot école. Aussi peut-il nous sembler paradoxal qu’aujourd’hui la lecture d’œuvres littéraires comme loisir soit pratiquée en toutes sortes de lieux, hormis l’école, ainsi que s’en désole Daniel Pennac (1992). Nous proposons de nommer liseur celui ou celle qui lit des œuvres littéraires pour le plaisir. Le liseur est ce lecteur qui perçoit la littérature comme un art du divertissement. C’est avant tout un ludique, un hédoniste. Son esthétique est fondée sur une quête de plaisir – un plaisir immédiat lié le plus souvent, mais pas qu’exclusivement, à l’histoire racontée. Ce en quoi on ne saurait lui donner tort, du moins si l’on en croit Alain Viala qui, prenant appui sur Aristote et sur Barthes, pose le plaisir comme étant l’enjeu même du littéraire, un plaisir dont la nature, dit-il, peut être diverse, mais qu’il lie à une curiosité, à un désir de savoir, à une « libido sciendi » (2009 : 45-47). Le liseur voit essentiellement les œuvres littéraires, les romans surtout, comme des objets de plaisir, des objets qui lui permettent de découvrir d’autres univers et de s’évader de sa réalité habituelle. Ce qu’il attend des livres c’est donc, au premier chef, de pouvoir adhérer à leur histoire, ainsi qu’en témoigne Nathalie Sarraute dans Enfance2. C’est là qu’il trouve, principalement, son bonheur. Principalement, car il sait aussi trouver son plaisir, parfois sans qu’il en ait pleinement conscience, dans le fait d’avoir été agréablement instruit, d’avoir été touché émotivement, de s’être senti libéré de ses passions, d’avoir été diverti ou étonné par la façon dont l’écrivain a joué avec le langage, voire séduit par la forme donnée à l’œuvre, selon la typologie des plaisirs proposée par Viala (2009 : 48-52), et comme en rend fort bien compte Michel Tremblay dans Un ange cornu avec des ailes de tôle. Le liseur ne s’imagine toutefois pas avoir quelque chose à donner aux œuvres qu’il lit. Il a à leur égard une attitude purement réceptive : il attend son plaisir, et sans délai. Aussi sa pratique de la lecture est-elle bien éclectique. Il a ses goûts. Et, à propos de ses lectures, il revendique le droit au silence, « le droit de [se] taire », comme le lui reconnaît Pennac (1992 : 197), ou de s’en tenir à un discours minimaliste. Rarement le liseur se donnera-t-il la peine d’opérer un véritable retour réflexif sur l’origine et la nature précise de son plaisir, ainsi que le fait Tremblay (1994/1996) dans ce qu’il présente comme ses « récits » de lecture.
La lecture comme travail d’un sujet sur des objets
Les œuvres littéraires peuvent aussi être appréhendées comme des objets porteurs de sens, mais d’un sens qui n’est pas donné d’emblée. Leur lecture suppose donc que le lecteur accomplisse sur elles un travail de déchiffrement. Cette façon de faire l’expérience de la littérature en passant par la médiation de la lecture, c’est celle imposée par l’école, là où le liseur3 est invité à se transformer en lectant4. La littérature y est présentée comme objet de savoir, les œuvres littéraires comme objets d’étude. La lecture y est enseignée comme un travail, le travail d’un sujet sur des objets.
Quel travail attend-on au juste d’un lectant ? Au cégep, l’étude littéraire d’un texte suppose que le sujet noue avec son objet une relation d’ordre herméneutique, une relation savante, rationnelle et objective, dont la fin est la compréhension et l’interprétation de la signification du texte, une relation qui comporte une composante esthétique, appelant une compréhension du travail d’écriture accompli par un auteur sur la langue et sur la forme de son texte. Le travail attendu du lectant porte donc, pour une part, sur ce qui est dit, sur la matière du texte, soit sur les thèmes, le sujet, le propos. C’est un travail présenté le plus souvent comme en étant un de connaissance, qui consiste à découvrir, voire à inventer le sens dont le texte est porteur. Le travail attendu porte également, pour une autre part, sur la manière dont le texte est écrit, sur comment ce qui y est dit est dit, soit sur les procédés d’écriture et les procédés génériques. Cet autre volet de la tâche est le plus souvent donné à faire comme un travail de reconnaissance des procédés et d’explication de leurs « effets de sens ». L’étude littéraire d’un texte suppose en outre que le sujet noue avec son objet une relation critique, d’appréciation, qui, au cégep, dans la façon dont on la définit, n’invite pas, toutefois, à porter un jugement personnel sur les œuvres, sur leur valeur littéraire, mais plutôt à établir des comparaisons sur la façon dont des textes traitent de certains thèmes ou de certains sujets. Au cégep, c’est sous la forme de l’analyse littéraire – de l’explication de texte ou du commentaire composé – et de la dissertation, explicative ou critique, que l’on invite le lectant à rendre compte de son travail.
Cette expérience de la littérature, présentée comme le travail d’un sujet sur des objets, comme une expérience de connaissance et d’appréciation, mériterait d’être repensée tant dans sa dimension herméneutique que dans sa dimension esthétique. Sur le plan herméneutique, là où les œuvres sont davantage étudiées comme des discours, elles devraient être offertes à la lecture comme de véritables objets polysémiques et données à explorer selon une épistémologie ouverte (Goulet et Turcot, 2016). Le travail du lecteur – qui devrait être autorisé à mettre sa subjectivité à contribution (Rouxel et Langlade : 2004; Langlade et Fourtanier : 2007; Lecavalier et Richard : 2010) – serait d’en révéler et d’en explorer les multiples significations, d’en percevoir les caractéristiques formelles et d’en saisir les « effets de sens », pour en arriver à établir, en « communauté interprétative » (Fish, 2007; Goulet, 2011), le sens le plus plausible, en évitant toute dérive formaliste ou techniciste (Goulet, 2000; Langlade, 2004; Todorov, 2007). Sur le plan esthétique, là où les œuvres sont davantage perçues comme des œuvres d’art, qui produisent essentiellement des effets, et dont la matière est inséparable de la forme, le lecteur devrait être invité à vivre une véritable expérience esthétique telle que la définit Jean-Marie Schaeffer (2015). Le travail du lecteur consisterait alors à regarder, sentir et apprécier les œuvres, bref à les connaître, en mobilisant les ressources de son attention, ses ressources émotives et ses ressources hédoniques.
La lecture comme travail d’objets sur un sujet
L’expérience de la littérature par la médiation de la lecture ne se réduit toutefois pas qu’au divertissement, pas plus qu’au travail accompli par un sujet sur des objets. C’est que, dans la lecture d’œuvres littéraires, il s’opère un double travail : celui d’un sujet sur des objets, certes, mais aussi celui d’objets sur un sujet. Il existerait donc un autre usage de la littérature, qui passerait par la reconnaissance de ce travail accompli par des objets sur un sujet et qui trouverait à s’incarner dans la figure du lu.
Si l’expérience de la littérature comme travail d’un sujet sur des objets est de l’ordre de la connaissance et de l’appréciation, l’expérience de la littérature comme travail d’objets sur un sujet en est plutôt une de l’ordre de la construction de « soi-même comme un autre » comme dirait Paul Ricœur (1990), une expérience relevant d’une dialectique de l’identité et de l’altérité. Le déploiement de cette expérience repose sur la reconnaissance qu’il existe entre le sujet et les objets une relation ontologique et épistémique, et qui comporte une composante esthétique. Les œuvres littéraires agissent sur le lecteur, d’une part sur la matière de son être. Elles contribuent à la construction et à la connaissance de son identité – notamment de son identité de lecteur (Rouxel, dans Rouxel et Langlade 2004 : 137-152), de sa « bibliothèque intérieure » (Bayard, 2007 : 74). Elles enrichissent son imaginaire, sa sensibilité, son intelligence, son jugement, sa langue, et lui en offrent une meilleure connaissance. Elles agissent, d’autre part, sur sa manière d’être au monde. Elles contribuent à la construction et à la connaissance de son style (Macé, 2011) – notamment de sa manière de lire (Rouxel, dans Rouxel et Langlade 2004 : 137-152). Elles transforment sa manière de se représenter le monde, les choses, les êtres et de se les raconter; sa manière de percevoir, de sentir; sa manière de comprendre et d’interpréter la condition humaine et le monde; sa manière d’exercer son jugement sur les plans esthétique, éthique et politique; sa manière de pratiquer la langue; et lui procurent, de toutes ces choses, une meilleure connaissance.
Observée sous cet angle, la lecture d’œuvres littéraires s’inscrit dans un autre paradigme, dans un autre ordre de finalité que celui de la construction du sens des œuvres et de l’appréciation de leur beauté. Elle se donne plutôt à pratiquer comme un braconnage dont la finalité ne tient pas du bricolage d’un sens à l’œuvre lue en dehors des règles fixées par l’orthodoxie, ainsi que le définit Michel de Certeau (1980), mais d’un bricolage de son être même par le lecteur, qui en outre use des œuvres littéraires comme des instruments d’optique pour mieux voir en lui-même, selon la métaphore imaginée par Proust dans Le temps retrouvé. La lecture d’œuvres littéraires ainsi pratiquée trouvera son expression la plus achevée dans une mise en récit de soi, à la manière par exemple de Montaigne dans ses Essais, dans une écriture de soi qui est, pour le lu, l’équivalent de l’analyse littéraire et de la dissertation pour le lectant.
La lecture comme rencontre et comme événement
Les trois figures convoquées montrent bien que la rencontre entre un lecteur et une œuvre littéraire peut être pensée à partir de trois paradigmes qui ne sont pas nécessairement exclusifs l’un de l’autre, bien que le lecteur y poursuive des finalités distinctes : une quête de plaisir chez le liseur, la construction et l’appréciation de l’objet chez le lectant et la construction et la connaissance du sujet chez le lu. Toute rencontre entre un lecteur et une œuvre littéraire met forcément en jeu l’une de ces figures, parfois deux, voire les trois, mais selon des économies qui peuvent se révéler variables. Dans la rencontre scolaire, par exemple, là où prévaut l’instauration d’une relation herméneutique et esthétique entre le lecteur et l’œuvre, le liseur sera presque assurément invité à rester en retrait, à oublier sa quête d’un plaisir immédiat et à se transformer en lectant, et le lu sera le plus souvent évincé de crainte que la poursuite de ses fins ne vienne contaminer, voire entraver le travail du lectant. À vrai dire, ce n’est plutôt que dans la mobilisation concurrente des trois figures, sans subordination aucune de l’une à l’autre, que la rencontre entre le lecteur et l’œuvre peut réellement éclore jusqu’à devenir événement de lecture (Cambron et Langlade, 2015) et mener à l’avènement du véritable lecteur littéraire.
Marcel Goulet
Notes
[1] Michel Picard use, dans La lecture comme jeu. Essai sur la littérature (Paris, Les Éditions de Minuit, « Critique », 1986), des mêmes concepts que ceux retenus ici, soit ceux de « liseur », de « lu » et de « lectant ». Mais sa perspective, qui combine théorie du jeu et psychanalyse, est bien différente de celle adoptée ici.
[2] Elle y raconte combien elle aimait s’identifier aux personnages du roman Rocambole de Ponson du Terrail, les accompagner dans leur vie autrement plus intéressante et trépidante que celle « de ces gens petits, raisonnables, prudents » à qui rien n’arrive, qui vivent dans un monde « étriqué, mesquin, parcimonieux » (Au bonheur de lire, 2004 : 33)
[3] C’est que le liseur s’intéresse davantage au référent du texte, et relativement peu à la manière dont il est écrit. Il pratique, en un sens, ce que Jean-Louis Dufays a décrit comme étant une lecture de « participation », une lecture sans « distanciation » (2011 : 176-180).
[4] Ou, pour reprendre les termes de Dufays, à se « dédoubler », à accompagner sa lecture de « participation » d’une lecture de « distanciation » dans un continuel mouvement de « va-et-vient » de l’une à l’autre (2011 : 180-198).
Tableau-synthèse
Le tableau qui suit présente une vue synthétique de notre conception de la lecture d’œuvres littéraires. Lu de bas en haut, il rend compte de la hiérarchisation opérée par l’école, en termes de légitimité, des façons de lire des œuvres littéraires, du moins si l’on en croit l’enquête menée par Baudelot, Cartier et Detrez (1999), le liseur et le lu étant appelés à s’effacer ou, à tout le moins, à se subordonner au lectant. Nous vous invitons plutôt à appréhender cette représentation de la lecture d’œuvres littéraires comme un tout, dans la dynamique de ses composantes, avec un regard exempt de toute marque de discrédit à l’égard de l’une ou l’autre figure du lecteur.
Le travail d’un sujet (le lectant) sur des objets (les œuvres littéraires) Expérience de l’ordre de la connaissance et de l’appréciation |
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Une relation herméneutique | Une relation esthétique |
Les œuvres littéraires sont des discours
polysémiques
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Les œuvres littéraires sont des œuvres d’art
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Le travail d’objets (les œuvres littéraires) sur un sujet (le lu) Expérience de l’ordre d’une dialectique entre altérité et identité |
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Une relation ontologique et épistémique | |
Composante matérielle | Composante formelle (stylistique) |
Les œuvres littéraires agissent sur le lu : sur la
matière de son être
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Les œuvres littéraires agissent sur le lu : sur sa
manière d’être au monde
|
Un loisir (le liseur) Expérience de plaisir |
Références
La lecture d’œuvres littéraires, telle que la conçoit le LIREL, est inspirée, entre autres, des réflexions, des recherches et des travaux de :
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